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12/11/2016

Acceptons nos émotions (II)

émotion, thérapie troisième vague,acceptation, narcissisme, tolérance, auto-compassion, lucidité Le nombrilisme, ou le narcissisme, nous amène à tout prendre très personnellement. « Dans leur ouvrage « The Narcissism Epidemic » (L’épidémie du narcissisme), les chercheurs en psychologie Jean Twenge et W.Keith Campbell soulignent qu’à force d’avoir cherché à augmenter l’estime de soi de nos enfants, nous avons créé une génération de personnalités gonflées d’un sens disproportionné de leur valeur personnelle -la définition clinique du narcissisme-, personnalités fragiles, qui n’ont pas la capacité de prendre soin de leurs relations ». (…) « Les personnes narcissiques ont en moyenne plus d’amis sur Internet, mais cela ne veut pas dire qu’elles valorisent le lien social : elles veulent plus d’amis virtuels, mais pas réels. Le nombre d’amis affichés sur Facebook est un moyen pour le narcissique de montrer sa popularité sans l’investissement émotionnel que nécessite une vraie relation ».

Le nombrilisme est lié à une certaine conception de soi.

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28/10/2016

CEFRO sur Côte d'Azur Ecobiz

http://www.paca-ecobiz.fr/jcms/prd_755675/fr/esme/cosme#....

18/10/2016

Acceptons nos émotions (I)

émotions, thérapie troisième vague, acceptation, engagement, estime de soi, évitement, pensée positive  Eloge de la lucidité est Prix Psychologies-Fnac 2015. La préface est signée par Christophe André, et la Postface par Matthieu Ricard. Son auteur, Ilios Kotsou intervient, en Belgique et aussi en France, sur les thèmes de l’intelligence émotionnelle et de la pleine conscience. Dans cet ouvrage, il se fonde sur la littérature scientifique de ce que l’on appelle en psychologie « les approches de troisième vague » centrées sur l’observation, la reconnaissance, l’exploration et le non-jugement de nos expériences, et plus exactement sur la thérapie de l’acceptation et de l’engagement. Il y est question de la quête du bonheur et de ses pièges, de la différence entre la pensée positive ou magique et la psychologie positive, de la poursuite de l’estime de soi qui peut s’opposer à un moment donné à la tolérance, à l’auto-compassion, à l’élargissement de soi.

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15/09/2016

Les bons récits

récit,culture,communication,psychologie cognitive,jerome bruner

(Photo Nice: Le restaurant Le Milo's)

L’un des pères fondateurs de la psychologie cognitive, qui a ouvert la voie à l’étude moderne de la créativité, Jerome Bruner, s’est éteint le 6 juin dernier, à l’âge de 100 ans. Au début des années ’60, il avait fondé à Harvard, avec George Miller le Center for Cognitive Studies, un groupe où se réunissaient psychologues, anthropologues, linguistes, philosophes, juristes. Le projet était de créer « une nouvelle psychologie culturelle qui ne se limite pas aux seuls aspects logiques et abstraits de la pensée, mais permette d’étudier l’être humain en tant que producteur de rêves, d’idées, de projets, ainsi que porteur et créateur d’une culture. C’était là l’idée de départ de la psychologie cognitive. Il s’agit à terme de comprendre ce qui pouvait se passer dans la tête d’un artiste qui crée, d’un croyant qui prie, d’un enfant qui découvre le monde…Mais par la suite, la psychologie cognitive a dévié de cette direction sous l’influence des recherches en intelligence artificielle. L’ordinateur est devenu le modèle pour penser le psychisme. Le modèle computationniste, qui considère la pensée comme un programme informatique, une suite de calculs et d’instructions logiques, s’est imposé. » Bruner pense que la culture est irréductible à une suite de règles formelles, car la pensée est une construction sociale qui se crée et se recrée sans cesse. Nos actions sont guidées par des valeurs, des projets, des idéaux, des lois, des normes qui, loin d’être « naturelles », sont des constructions culturelles et symboliques. Penser l’humain, c’est penser la production de ces « œuvres » humaines (…) que sont le droit, les mentalités, les religions, les arts, les sciences, les utopies… (…) Et les individus et les groupes interprètent et repensent sans cesse leur culture, ils sont loin d’être passifs à son égard.

Pour Bruner le récit est l’une des formes les plus universelles et les plus puissantes du discours et de la communication humaine.

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