Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

07/09/2015

Gérer la négativité

DSC_0946.JPG

(Photo -Le marché aux fleurs au Cours Saleya)

Comment se protéger de la négativité de certaines personnes - des proches, des amis, des collègues de travail.. ? Voici un plan en quelques points nous permettant de gérer ce type d’énergie (adaptation de l'article publié sur la page Facebook de Cefro).

Lire la suite

05/08/2015

Un progrès social possible

DSC_0885.JPG

(Photo -Fruits d'été)

 

Dire: "J'ai un revenu pour pouvoir travailler", et non pas "je travaille pour avoir un revenu". L'idée d'un revenu de base inconditionnel commence, depuis quelques années, à faire son chemin non seulement comme une impulsion culturelle, qui part de l'homme et de son besoin de s'épanouir, mais également comme une solution économique. Financiers, économistes, entrepreneurs, philosophes, sociologues, psychologues se penchent sur cette question, et beaucoup de leurs arguments pour apparaissent limpides, de bon sens, et réconfortants. Un mouvement prend contour dans plusieurs pays européens (la Belgique, l'Allemagne, la Finlande, même la France..). Pourrons-nous faire le saut vers un nouveau modèle social et de travail dans les années à venir? Car, si nous ne sommes pas tous des spinozistes, et donc convaincus que le sens d'un être humain est de parvenir à éprouver la joie de l'épanouissement au cours de son existence terrestre -seule et unique certitude, d'ailleurs -en revanche, nous pouvons tous essayer de réfléchir lucidement aux aspects pragmatiques de la consommation et de l'emploi. 

 

Prenons le temps pour regarder ce film suisse qui nous livre une information de qualité, ou pour parcourir le Livret du film en pdf. L'initiative en Europe concernant un revenu de base est récente (bien que cette possibilité ait pu être déjà formulée à différentes époques), et en France, encore plus récente -le mouvement est représenté par une association 1901, créée en 2013 et comptant quelques centaines d'adhérents..Ce n'est pas facile, pour une pareille idée..

Réalisé en 2008, qui se trouve être aussi l'année où CEFRO a été créée, le film me parle d'autant plus que je connais directement les effets pervers des impôts sur le travail/l'emploi. En tous les cas, je le recommande vivement, ne serait-ce que pour son excellent côté instructif et éducatif. Quant à la concrétisation de l'initiative, elle a besoin d'une réelle capacité d'adaptation aux actuels "temps modernes", et premièrement de courage de la part des Etats.

 

N.B. Pour lire ou relire d'autres notes traitant du sujet travail, il suffit de taper le mot dans la case Rechercher dans la colonne à gauche.  

 

26/07/2015

30-second Brain

neuroscience,cerveau,conscience,information intégrée,livre

L'édition française et l'édition originale

Extraits

 

Le cerveau est un mécanisme complexe de traitement de l’information –pas juste les faits, mais la manière dont nous bougeons, ressentons, rions, pleurons. Les neuroscientifiques découvrent constamment de nouveaux aspects des rouages du cerveau.

La compréhension de son fonctionnement constitue l’une des plus grandes quêtes scientifiques. De manière générale, le cerveau nous attire parce qu’il définit qui nous sommes. Hippocrate disait il y a fort longtemps : « Les hommes doivent savoir que c’est seulement du cerveau que viennent les joies, les délices, les rire, les plaisanteries, ainsi que les chagrins, les peines, le découragement et les lamentations. » Plus récemment, Francis Crick –l’un des grands biologistes de notre époque –exprimait la même idée : « Vous, vos joies et vos chagrins, vos souvenirs et vos ambitions, votre sentiment d’identité personnelle et votre libre arbitre, n’êtes en fait que le comportement d’une vaste assemblée de cellules nerveuses et de leurs molécules associées. » Le cerveau est également responsable de la façon dont nous percevons le monde et nous y comportons. Comprendre le cerveau, c’est donc nous comprendre nous-mêmes, ainsi que notre place dans la société et dans la nature. La neuroscience est devenue une vaste entreprise impliquant des hommes de science de bien de disciplines différentes et de tous les pays du monde. La réunion annuelle de la Société pour la neuroscience attire près de 30 000 spécialistes du cerveau. Aucune personne ne peut se tenir parfaitement au courant de cet immense domaine en constante mutation.  Ceci est un livre utile pour comprendre quelques idées de base qui sous-tendent cette complexité.

 

Lire la suite

01/07/2015

Le mal du siècle

Our solar system.png(Photo Web: Our solar system)

 

Ou « Dieu est grand ». Un article publié il y a quelques jours dans The Guardian observe que le sadisme du groupe terroriste appelé Etat islamique ne peut être expliqué uniquement par la politique, mais il vient de quelque chose de plus profond et de plus obscur. En ’45, Hannah Arendt écrivait : «Le problème du mal sera la question fondamentale de la vie intellectuelle de l’après-guerre, en Europe». Elle voulait dire que, après l’Holocauste, quand les Européens ont vu de quoi ils avaient été capables, le problème dominant serait de comprendre comment une telle horreur avait été possible. La question du mal est devenue un défi particulier pour les croyants –comment croire en un Dieu bienveillant et tout-puissant, quand le monde peut contenir une telle perversité ? Nous constatons que «le problème du mal», loin d’être une question historique, concerne le moment présent, celui que nous vivons. Il ne représente pas un défi pour les seuls croyants, mais interroge l’humain en nous. Comment tant de cruauté est-elle possible ? Il y a toujours des explications fournies pour ces événements –héritage historique, forces géopolitiques, facteurs locaux. Elles sont pertinentes, mais elles ne répondent pas à ce qui est le cœur du problème : comment l’horreur est-elle possible ? Si nous pensons que les humains sont des créatures féroces et cruelles innées, qui trouvent du plaisir à infliger une souffrance à autrui, alors aucune surprise que les gens d’ISIS/Daesh accumulent les atrocités et font du sadisme un sport de compétition. Mais si nous avons une vue différente des humains et de leur capacité à éprouver de l’amour et de l’empathie, alors le problème du mal persiste.

Nous pouvons retourner à la psychologie et suggérer et espérer que les humains derrière les atrocités récentes sont des individus malades, profondément atteints. Ou bien, si nous décidons qu’ils sont sains, nous pouvons nous tourner vers la psychologie de groupe. On se souvient que les expériences de Milgram sur l’obéissance ont montré que la volonté d’un homme à infliger une souffrance à l’autre durait aussi longtemps que l’autorité dans laquelle il avait confiance le lui demandait. (Les observations de Milgram portent sur les situations d'obéissance de la vie quotidienne jusqu'aux grands événements de notre histoire, comme la Seconde Guerre mondiale. Sa conclusion est que ceux qui se soumettent aveuglément aux exigences de l'autorité ne peuvent prétendre au statut d'hommes civilisés. L’individu  se maintient dans un état "agentique" -agent qui exécute une volonté étrangère- aussi longtemps qu'il n'y a pas de tension, laquelle est le signe de désapprobation à un ordre de l'autorité. Il va essayer de baisser la tension, par certaines réactions, mais il arrivera à la désobéissance finale seulement lorsqu'il ne pourra plus faire diminuer le niveau de tension. Or, là, c'est une affaire de conscience individuelle.)

Lire la suite