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Public ciblé/Targets

  • Le travail, toujours...

    travail, IA, emplois, nouvelles compétences, santé psychologique

    (Photo- Nice, le jardin Alsace Lorraine)

    Pour Freud, le travail n’est pas une thérapie au sens strict, bien sûr (la thérapie étant la psychanalyse elle-même), mais plus qu’un remède, il est l’un des deux piliers de la vie adulte saine : « l’homme normal peut aimer et travailler » (lieben und arbeiten). Il le considérait l’une des principales sources de satisfaction réaliste et un puissant mécanisme de sublimation contre la souffrance et l’agressivité. Le travail est un exutoire, il permet de dériver l’énergie pulsionnelle vers des buts socialement valorisés et non sexuels, ce qui est essentiel pour la vie civilisée et l’équilibre psychique (c’est ce qu’il explique dans Malaise dans la culture, 1930). Par le travail, nous nous confrontons au principe de réalité, en renonçant à la gratification immédiate du principe de plaisir (lié au Ca) et en mobilisant le Moi (la partie organisée et rationnelle) pour atteindre des objectifs concrets. Et puisque la souffrance a trois sources - la nature, la fragilité de notre corps, les relations avec les autres -, le travail nous permet de détourner l’attention des douleurs de la vie, de nous ancrer dans la réalité et la nécessité sociale et de gagner notre vie, en réduisant l’angoisse de la nécessité.

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  • Les émotions difficiles

    émotions individuelles, émotions collectives, géopolitique, livre

    (Photo- Voyage en Toscane, l'automne 2025

    Chaque émotion a un rôle à jouer, quelle qu’en soit notre perception, positive ou négative, elle est  indispensable à notre survie et à notre épanouissement. Nous savons qu’en dehors des six émotions fondamentales, présentes universellement chez les humains et également chez les grands singes (la peur, la tristesse, la colère, le dégoût, la surprise, la joie), il existe une multitude d’autres émotions, des nuances, qui sont colorées culturellement, comme dit Joseph LeDoux. Les émotions sont le support de la communication, elles nous permettent d’interagir, d’échanger nos points de vue, d’exprimer nos désirs, nos impressions et nos sentiments.

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  • Archives pour les vacances (juillet)

    Archives blog,  stress, émotions, connaissance, bonne humeur

    (Photo- Laurier-rose à Nice)

    Des chercheurs ont représenté en couleurs la manière dont nos émotions affectent nos corps. L'image a, comme on le sait bien, un impact plus rapide que le mot, puisque plus accessible. Mais déjà Spinoza nous apprend que l'âme humaine ne peut se connaître qu'à travers les affections du corps ("en tant qu'elle perçoit les idées des affections du Corps").

    Le fonctionnement de nos cellules est un mécanisme vital et fascinant. Nos cellules pensent, elles sont nous-mêmes, elles aiment, elles souffrent, elles ont une conscience, elles représentent notre autodéfense.

    Nous savons à présent que nous pouvons agir sur nos émotions, et que nous pouvons activer notre machine cérébrale à fabriquer des antidépresseurs naturels. En changeant notre mode de vie et de pensée, nous changeons aussi les hormones de notre cerveau. Il n’est pas si difficile de faire baisser l’hormone du stress, l’adrénaline, et d’augmenter l’hormone de la bonne humeur, la sérotonine. L’humeur n’est pas seulement une question de psychologie, la bonne humeur agit sur tous les organes et elle ne dépend pas que de l’esprit. Elle protège aussi bien de la dépression que de la démence, des maladies du cœur que des douleurs, des infections et des maladies inflammatoires.

  • Attention et respect empathique

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    (Photo- Les rosiers du square Durandy)

    Nous connaissons tous cette citation de Simone Weil : L’attention est la forme la plus rare et la plus pure de la générosité. Nous avons peut-être eu l’occasion de nous sentir ignorés ou pas entendus dans une conversation, pendant que notre interlocuteur gardait les yeux rivés sur son portable ou n’écoutait pas, ou il approuvait sans vraiment répondre à ce que nous disions. C’est frustrant, bien sûr. Nous avons l’impression d’être déconnectés, voire invisibles. Néanmoins, nous avons pu également être dans l'autre rôle dans ce scénario. Le monde trépidant qui nous entoure sollicite constamment notre attention au maximum et il est difficile d’être entièrement présent dans nos relations.

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