17/07/2014
Possibilités de l'intelligence
Aujourd'hui, l'intelligence artificielle est capable de remplacer tout à fait l'humain dans bien des domaines, y compris dans celui de la rédaction de contenus. A partir de mots-clés, un robot dernière génération peut vous offrir un texte parfaitement rédigé: une description, une publicité, et pourquoi pas un article d'information, à la place du journaliste. Wittgenstein observait quel serait le vrai danger de ce progrès: "Nous ne devons pas craindre que nos machines nous dépossèdent de la pensée -mais peut-être avoir peur qu'elles ne nous incitent à cesser de penser par nous-mêmes. Ce qui leur manque, ce n'est pas la puissance de calcul, mais l'animalité. Le désir et la souffrance, l'espoir et la frustration sont les racines de la pensée, pas le calcul mécanique." (Wittgenstein, Editions du Seuil, 2000). Il faudra rappeler que ces considérations sont liées à une conception de l'éthique (retrouver éventuellement, une note sur l'autre blog).08:00 Publié dans Blog, Compétences émotionnelles/Emotional Intelligence, Conseil/Consultancy, Cours/Courses, Formation/Training, Livre, Public ciblé/Targets, Science, Web | Tags : intelligence, intelligence artificielle, émotions, wittgenstein, bergson, langage, réflexion | Lien permanent | Commentaires (0)
07/07/2014
Esprit et corps/conscience et cerveau

20:28 Publié dans Blog, Compétences émotionnelles/Emotional Intelligence, Conseil/Consultancy, Cours/Courses, Formation/Training, Livre, Public ciblé/Targets, Science, Web | Tags : esprit, corps, conscience, cerveau, interaction, neuroscience, philosophie, optimisme, illusions, isolement, solitude, comportement | Lien permanent | Commentaires (0)
27/06/2014
Parole et symbole
C'est la qualité et la force du désir de s'ancrer dans le réel qui inscrit l'homme dans l'existence, et ce désir ne peut être que passionnel, et donc conflictuel. La conscience, une fois qu'elle se voit absorbée par ses passions, réalise tout ce qui la met à distance d'elle-même et la déchire. C'est alors qu'elle s'efforce de retrouver son unité, sa fusion avec elle-même, par la victoire sur ses passions ou par l'acceptation réfléchie de ce qui la conduira au bien. On rend les passions rationnelles en parlant d'elles, en leur faisant une place dans le discours, car l'homme est un être de désir, mais il est aussi un être de parole; entre l'ordre de l'Etre et l'ordre du Logos, l'ordre du Symbole sert de médiateur qui philtre. Le paradoxe heureux des passions, c'est qu'elles expriment une rationalité sous-jacente à nos aveuglements et à nos dérèglements, elles forment raison derrière le chaos des apparences. C'est par rapport à cette raison que les réponses diffèrent: ce qui nous semble sûr est qu'elle est d'ordre éthique, car autrement l'Histoire serait impossible. Le discours sur les passions en livre la raison, les abolissant et les préservant. Les passions racontées deviennent ainsi l'objet de l'esthétique et nous avons besoin d'y recourir car cela nous permet de durer, nous donne des raisons de vivre et restaure le courage.08:20 Publié dans Blog, Compétences émotionnelles/Emotional Intelligence, Conseil/Consultancy, Cours/Courses, Formation/Training, Livre, Science | Tags : désir, parole, symbole, littérature, rhétorique, thèse | Lien permanent | Commentaires (0)
19/06/2014
La neuroplasticité
De nombreuses études scientifiques parlent de la capacité du cerveau de se remodeler dans la pratique répétée. C'est grâce à cette neuroplasticité que le développement personnel est possible, et la résilience aussi. "Nous sommes ce que nous faisons régulièrement. L'excellence n'est pas un acte, mais une habitude", écrit Aristote. Les IRM des cerveaux des violonistes ont montré une région plus large consacrée à l'activité des doigts. Cette modification est directement liée à la quantité et à la qualité de l'exercice que ces musiciens pratiquent, leurs cerveaux s'étant adaptés de manière très concrète. Lorsque des neurones s'activent en même temps en réponse à un événement, ils s'associent et les connexions deviennent plus fortes. Cela forme des sentiers qui deviennent plus marqués dans les conditions d'une pratique répétée. L'inverse est possible aussi: si les sentiers ne sont pas utilisés, l'espace sera récupéré par d'autres sentiers qui ont besoin de place pour grandir. Durant la dernière décennie, la recherche a exploré la capacité du cerveau de se remodeler, et la neuroplasticité n'est plus une théorie, mais un constat.
Dans les années 1980 et 1990, la plupart des scientifiques croyaient que notre cerveau se développait pendant l'enfance, pour devenir ensuite "du ciment": un cerveau âgé ne peut apprendre. On sait maintenant que cela est faux. Nous pouvons remodeler notre cerveau aussi longtemps que l'oxygène et le sang traversent notre corps. Ce qui revient à dire que nous n'avons pas d'excuse quand il s'agit de former de nouvelles habitudes (penser au changement nécessaire, à l'adaptation, à la résilience). Bien avant que la science occidentale ne reconnaisse le concept de neuroplasticité, le bouddhisme parlait de souplesse : l'expérience répétée peut changer le cerveau. A présent, les chercheurs s'intéressent aux résultats observables de la méditation sur le cerveau, en tant qu'effet d'entraînement. Exactement comme d'autres habiletés mentales, la résilience peut être cultivée et développée à l'aide de la méditation. Ce livre sur la résilience et les personnes âgées nous assure que "la créativité protège de tout".

