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04/10/2017

Pour une relecture (1)

Archives, nouvelles psychologies, nouvelles spiritualités, cerveau, forces intérieures, présent

(Photo -La Promenade du Paillon, Nice)

Les études mettent de plus en plus en évidence le rapport entre le bien-être individuel et un environnement sain.. Les nouvelles psychologies 

Comprendre le fonctionnement du cerveau pourrait nous aider à développer des comportements plus adaptés, vers plus de bien-être, de meilleures relations et plus de bonheur. Nous pouvons recâbler notre cerveau en nous appuyant sur nos forces intérieures..Les idées qui font du bien

L’idée de vivre pleinement à présent pour mener une vie satisfaisante et qui ait du sens n’est pas nouvelle. C’est le philosophe écrivain Alain Watts qui, il y a plus de cinquante ans, rendait public le concept de vivre en présence, concept dont les racines se trouvent dans la sagesse orientale et qui enseigne comment traverser la vie éveillé et en habitant notre expérience.. Nouvelles spiritualités

 

 

01/08/2017

Astuces basiques de notre cerveau

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(Photo- Chemins de Fer de Provence, Nice)

Il existe des milliers de techniques psychologiques pouvant nous aider à nous sentir mieux et à apprendre à nous réjouir de chaque nouvelle journée. Voyons ce qu’en dit notre corps lui-même, d'après les neuroscientifiques qui, eux, savent parfaitement quand et pourquoi notre cerveau nous fait éprouver une sensation de satisfaction.  

Apprendre à dire merci. Lorsque nous remercions une personne, ou le destin, pour quelque chose, nous nous concentrons sur les aspects positifs de la vie. Des études menées ont montré la relation qui existe entre la gratitude et le bien-être subjectif. La pensée reconnaissante améliore l’humeur, la gratitude étant un trait affectif important pour le bien-être subjectif. Les souvenirs agréables déclenchent la production de sérotonine dans la région du cortex antérieur cingulaire. Cette technique est souvent utilisée dans le traitement de la dépression.

Résoudre un seul problème à la fois. Notre cerveau n’arrête jamais de chercher des solutions à chaque problème qui nous préoccupe, ce qui lui fait dépenser énormément d’énergie. C’est pourquoi, quand le cerveau fatigue et que le problème n’a pas trouvé de solution, nous nous sentons anxieux et agacés. D’autre part, pour chaque décision réussie, notre cerveau se gratifie lui-même avec une dose de neurotransmetteurs qui apaise le système limbique, et nous aide, encore une fois, à regarder le monde sous un meilleur jour. Il est donc réellement utile d’essayer de traiter un seul problème à la fois.

Ne pas refouler les choses. Parler de ce qui nous tracasse. Traverser une situation désagréable ou pénible sans en parler, et parler de cette situation, les deux font appel à deux régions distinctes du cerveau. Dans cette dernière possibilité, les émotions négatives ont moins d’impact sur notre bien-être. Chaque fois que nous parlons d’une situation difficile, notre cerveau déclenche une production de sérotonine et réussit même à trouver à cette situation des côtés positifs.

Toucher et embrasser. Pour les humains, l’interaction sociale est vraiment importante. Différentes formes de soutien physique, toucher et embrasser, peuvent accélérer le rétablissement après une maladie. Si nous enlevons l’interaction tactile de notre vie, notre cerveau va percevoir cette absence de la même manière qu’il perçoit la souffrance physique, parce que les mêmes régions dans le cerveau s’activent dans les deux cas. En revanche, cela déclenche le processus qui affecte notre humeur et contribue au développement de la dépression.

Apprendre, apprendre, et encore apprendre. Pour le cerveau, acquérir des connaissances signifie s’adapter constamment à un environnement en changement. Par ce processus, notre cerveau se développe et il récompense avec de la dopamine, l’hormone de la joie, ses propres efforts pour absorber et pour traiter l’information nouvelle. Si nous souhaitons être heureux, n’hésitons pas à apprendre des choses nouvelles.

Faire du sport. L’activité physique représente un stress pour le corps, mais dès que ce stress prend fin, notre corps reçoit une récompense: une dose d’endorphines, libérées par la glande pituitaire. L’effet ressemble à celui que procurent les opiacées (la morphine), qui diminuent la douleur et améliorent l’humeur. Nous n’avons pas besoin de courir le marathon pour arriver à ce résultat, même une marche banale peut faire des merveilles ! On sait que beaucoup d’écrivains et de compositeurs considèrent la marche comme indispensable à leur créativité.

Essayer toujours d’avoir un bon sommeil. Pour cela, nous devons nous protéger les yeux avec un masque, afin que notre cerveau soit dans le noir et qu’il secrète de la mélatonine, une hormone qui ralentit les processus dans le corps, l’aidant ainsi à refaire et à améliorer le niveau de sérotonine dans l’hypothalamus. Si le cerveau détecte un changement dans l’éclairage, il déclenche et libère l’hormone du stress qui éveille rapidement le corps. Un bon sommeil dans le noir, de 6-8 heures par jour est important.

Planifier des attentes agréables. Le processus d’attendre quelque chose d’agréable est similaire au mécanisme du réflexe salivaire. Notre cerveau en réalité fait l’expérience du plaisir simplement en anticipant l’événement agréable. C’est pourquoi nous sommes impatients de compter les minutes ou les heures qui nous séparent d'un moment spécial –un anniversaire, un mariage, rencontrer un ami, la fin d’une longue journée de travail…

 

Adaptation de l’article: 8 tips from neuroscientists on how to become perfectly happy 

29/06/2017

Minimiser les expériences douloureuses

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(Photo- Vue de Nice, à Cimiez)

Cette pratique hebdomadaire se veut pragmatique. Il ne s’agit pas de nier ou d’éloigner les expériences désagréables ou douloureuses. Il s’agit de l’effet sur le corps, l’esprit, la relation avec ces expériences, et la mise en place de moyens pour les gérer et se défaire de leur enchevêtrement. Nous pouvons traiter avec gentillesse et douceur la base biologique de notre conscience (comme dit le poète Mary Oliver, « the soft animal of the body »), la protéger et l’apaiser, comme on fait avec un ami cher.

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11/05/2017

Notre cerveau peut tout faire

cerveau,optimisme,travail,chômage,réalité virtuelle,emploi,intelligence artificielle,jeux(Photo- Ginkgo en décembre, Nice)

Le Guide de l’optimisme du physicien Lawrence Krauss débute par cette observation : « l’univers ne se soucie pas de nous, et le futur est misérable ». Nous ne pouvons jamais trouver un sens ou un but dans l’univers, mais nous pouvons assumer que notre but, à nous, est interconnecté à ce que l’univers est, et Krauss appelle cela « la hauteur du solipsisme » (le solipsisme est la position philosophique qui définit le moi comme la seule réalité - pour mémoire, voir ici). La vie est belle justement parce qu’elle est éphémère, et s’il existe bien quelque chose pouvant nous aider à être plus optimistes dans un univers moralement neutre, c’est la science. Trouver des réponses et comprendre un phénomène nous aide à comprendre les conséquences de nos actions. Armés de connaissances, nous pouvons prendre des décisions pour le bien commun. Cela serait quoi d’autre, sinon de l’espoir? Rappelons ce que dit Spinoza :

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