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13/04/2014

Avril '14

Pour CEFRO

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01/04/2014

Thérapies

big pharma, médicaments effets toxiques, thérapie par le réel, Glasser(Photo partagée: Colorado)
 
Pendant les dernières années, des ouvrages et des articles ont mis en évidence les liens existant entre l'industrie pharmaceutique, la recherche académique, le domaine militaire. La santé et le bien-être des consommateurs, qui sont aussi des patients, sont protégés par des règlements. Néanmoins, ceux-ci peuvent ralentir les innovations pharmaceutiques qui, dans certains cas doivent répondre d'urgence à certains besoins. Alors, de puissants lobbies sont tentés d'outrepasser les règlements, et les conséquences cliniques sont imprévues. Bien entendu, les centres de pharmacovigilance font des rapports sur les effets secondaires de tel ou tel médicament, mais du temps passe jusqu'à ce que ces effets soient reconnus. Cet article explique le cas d'un médicament contre le paludisme, et dont les effets toxiques peuvent durer des semaines, des mois, voire des années: idées suicidaires, dépersonnalisation, compulsion vers des objets dangereux, hallucinations à sujets morbides ou religieux. Certains autres médicaments supposés traiter des formes de dépression, ou bien la fibromyalgie, sont aussi à risque. Mais, trouver de nouvelles maladies pour justifier un médicament, apparaît comme le modus operandi de Big Pharma.
 
C'est ce qui me fait penser à l'un des rares psychiatres adepte d'une approche "drug-free" qui a essayé de remplacer la psychologie du contrôle externe par la théorie du choix et la thérapie par le réel, William Glasser. Il a développé le concept de la compréhension de la motivation et du comportement, en observant que les causes de nos symptômes psychologiques sont des problèmes relationnels, à savoir les difficultés à nous entendre avec les personnes qui comptent dans nos vies. Il affirme que nos besoins génétiquement inscrits: survie, amour/appartenance, pouvoir/compétence, liberté, plaisir, nous mènent à nous comporter de manière à pouvoir y répondre, afin de demeurer en équilibre et en contrôle de notre vie. La plupart de nos comportements sont choisis, et ils constituent la meilleure tentative que nous ayons, à un moment donné, pour satisfaire nos besoins. Sa méthode, qui nous propose d'obtenir un réel pouvoir sur nos vies et d'améliorer nos relations personnelles, est appliquée aux Etats-Unis, au Canada. Voici deux sites à consulter:  "Association Québécoise de la Thérapie de la réalité" (surtout pour le concept d'Ecole qualité ), et un résumé de l'ouvrage "La thérapie par le réel". 

 

20/03/2014

Ce burn out..

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Cette note est publiée sur notre blog principal elargissement-ro.

 

 

16/03/2014

Imagination et réalité

 

paul diel,psychologie,philosophie,imagination,réalité,désirs,conscience,volontéEn parlant de l'oeuvre de Paul Diel (1893-1972), psychologue français d'origine autrichienne, philosophe de formation, Einstein disait qu'elle était "un remède à l'instabilité éthique de notre époque". Sa psychologie nous enseigne que la plus grande forme de la condition humaine serait une harmonie de l'esprit qui se situe au-delà de la morale et des morales. Par cela, elle est porteuse  d'un  authentique pouvoir de redressement et d'accomplissement. Diel a beaucoup écrit sur la motivation, sur l'angoisse, sur la joie, sa méthode étant basée sur l'élucidation de nos émotions par l'auto-observation. C'est une méthode d'investigation introspective. "Pour voir clair dans la psyché -si une telle expression trop spatiale est permise-, il faut pouvoir regarder. Le problème est de savoir si une observation objective du fonctionnement intra- psychique est possible. Si une telle possibilité existe, elle ne peut être réalisée que par l'auto-observation. C'est dans la psyché de chacun que la motivation est vivante, et l'homme ne peut saisir la motivation vivante que dans sa propre psyché. Ce n'est qu'à l'aide de la compréhension de sa propre motivation qu'il devient possible de comprendre la motivation d'autrui". Voici, par exemple, comment il voit la résolution du contraste angoissant entre l'imagination et la réalité, contraste qui nous fait souffrir: c'est par l'attaque lucide que nous nous rendons compte des exigences de la réalité, "au lieu de nous abandonner entièrement aux jeux dangereux de nos désirs, et de nous laisser envahir par l'imagination affective". L'imagination déréglée et exaltée, c'est l'imagination maladive, à laquelle s'oppose l'imagination réglée et ordonnée qu'est l'imagination compréhensive. Dans la mesure où nous ne sommes pas malades ou angoissés, devant un problème nous recherchons ses causes, nous réfléchissons, nous prenons une résolution. Si dans l'imagination maladive, les désirs se contredisent et se contrecarrent, s'exaltent et se paralysent mutuellement, dans l'imagination compréhensive un tel chaos n'existe pas, les désirs réunis qui visent le même objet prennent tous la même direction vers la réalisation, en se renforçant mutuellement, et en réveillant dans la psyché des forces nouvelles et inattendues. Mais cet ordre psychique est créé uniquement par la réflexion; car c'est elle qui transforme les désirs en volonté, à l'inverse de de l'imagination exaltée, qui elle, transforme les désirs en angoisse et en inhibition. "Le travail de la réflexion consiste à éliminer les désirs exaltés, angoissés, insensés, qui contrecarrent l'activité. Le nombre des désirs diminue et il ne reste plus que les désirs réalisables. Cette capacité de réflexion, chaque psyché humaine la possède à un degré plus ou moins grand, elle est le résultat de l'évolution de la psyché animale jusqu'à la psyché humaine; évolution créée par l'obligation de supporter ou de vaincre la souffrance de la vie.[...] La tâche de chaque vie serait donc de continuer ce travail intérieur, afin de poursuivre l'évolution de la fonction compréhensive, de la conscience"

 

(Extraits: Paul Diel, Psychologie de la motivation, Payot, 2006, Angoisse et Joie, Payot 2011)