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22/09/2015

La mémoire (2)

mémoire,technologie,neurosciences,cerveau,faux souvenirs,traumatisme,croyance,guérison(Photo Nice -Le square Durandy en 2014)

La mémoire continue à poser de nombreuses questions aux scientifiques, bien que de nombreuses réponses aient été apportées. Nous savons que la fabrication de souvenirs est le résultat d’une réaction biochimique qui a lieu particulièrement dans les neurones responsables de nos sens. Nous savons également que la mémoire à court terme (de travail) est localisée dans des aires spécifiques du cerveau, et qu’elle a en commun avec la créativité le processus de combiner des unités d’information (des bits). Par le simple fait d’être vivants et ouverts au monde, nous enregistrons des impressions sur notre agenda mental, pour intégrer ensuite les différents bits dans des combinaisons nouvelles, que nous appelons nos propres idées, une sorte d’assemblage multimédia des bits existants. Comme dans l’intertextualité, où un texte se crée toujours dans une relation intertextuelle explicite ou non, à d’autres textes. Nous savons aussi aujourd'hui comment les souvenirs sont encodés dans les neurones du cerveau grâce à la synthèse de certaines protéines dans les cellules, comment la fréquente répétition des signaux libère du magnésium et fixe le calcium, ce qui rend possible le stockage stable et permanent dans la mémoire à long terme, comment un processus chimique de renforcement à long terme fait que les connexions entre les neurones soient renforcés régulièrement. Nous savons que nous avons une mémoire émotionnelle ou épisodique (le vécu) et une mémoire sémantique, qui inclut nos connaissances. Qu’en est-il de notre mémoire (sémantique, bien entendu) dans l’ère des nouveaux outils technologiques ?

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07/09/2015

Gérer la négativité

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(Photo -Le marché aux fleurs au Cours Saleya)

Comment se protéger de la négativité de certaines personnes - des proches, des amis, des collègues de travail.. ? Voici un plan en quelques points nous permettant de gérer ce type d’énergie (adaptation de l'article publié sur la page Facebook de Cefro).

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05/08/2015

Un progrès social possible

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(Photo -Fruits d'été)

 

Dire: "J'ai un revenu pour pouvoir travailler", et non pas "je travaille pour avoir un revenu". L'idée d'un revenu de base inconditionnel commence, depuis quelques années, à faire son chemin non seulement comme une impulsion culturelle, qui part de l'homme et de son besoin de s'épanouir, mais également comme une solution économique. Financiers, économistes, entrepreneurs, philosophes, sociologues, psychologues se penchent sur cette question, et beaucoup de leurs arguments pour apparaissent limpides, de bon sens, et réconfortants. Un mouvement prend contour dans plusieurs pays européens (la Belgique, l'Allemagne, la Finlande, même la France..). Pourrons-nous faire le saut vers un nouveau modèle social et de travail dans les années à venir? Car, si nous ne sommes pas tous des spinozistes, et donc convaincus que le sens d'un être humain est de parvenir à éprouver la joie de l'épanouissement au cours de son existence terrestre -seule et unique certitude, d'ailleurs -en revanche, nous pouvons tous essayer de réfléchir lucidement aux aspects pragmatiques de la consommation et de l'emploi. 

 

Prenons le temps pour regarder ce film suisse qui nous livre une information de qualité, ou pour parcourir le Livret du film en pdf. L'initiative en Europe concernant un revenu de base est récente (bien que cette possibilité ait pu être déjà formulée à différentes époques), et en France, encore plus récente -le mouvement est représenté par une association 1901, créée en 2013 et comptant quelques centaines d'adhérents..Ce n'est pas facile, pour une pareille idée..

Réalisé en 2008, qui se trouve être aussi l'année où CEFRO a été créée, le film me parle d'autant plus que je connais directement les effets pervers des impôts sur le travail/l'emploi. En tous les cas, je le recommande vivement, ne serait-ce que pour son excellent côté instructif et éducatif. Quant à la concrétisation de l'initiative, elle a besoin d'une réelle capacité d'adaptation aux actuels "temps modernes", et premièrement de courage de la part des Etats.

 

N.B. Pour lire ou relire d'autres notes traitant du sujet travail, il suffit de taper le mot dans la case Rechercher dans la colonne à gauche.  

 

26/07/2015

30-second Brain

neuroscience,cerveau,conscience,information intégrée,livre

L'édition française et l'édition originale

Extraits

 

Le cerveau est un mécanisme complexe de traitement de l’information –pas juste les faits, mais la manière dont nous bougeons, ressentons, rions, pleurons. Les neuroscientifiques découvrent constamment de nouveaux aspects des rouages du cerveau.

La compréhension de son fonctionnement constitue l’une des plus grandes quêtes scientifiques. De manière générale, le cerveau nous attire parce qu’il définit qui nous sommes. Hippocrate disait il y a fort longtemps : « Les hommes doivent savoir que c’est seulement du cerveau que viennent les joies, les délices, les rire, les plaisanteries, ainsi que les chagrins, les peines, le découragement et les lamentations. » Plus récemment, Francis Crick –l’un des grands biologistes de notre époque –exprimait la même idée : « Vous, vos joies et vos chagrins, vos souvenirs et vos ambitions, votre sentiment d’identité personnelle et votre libre arbitre, n’êtes en fait que le comportement d’une vaste assemblée de cellules nerveuses et de leurs molécules associées. » Le cerveau est également responsable de la façon dont nous percevons le monde et nous y comportons. Comprendre le cerveau, c’est donc nous comprendre nous-mêmes, ainsi que notre place dans la société et dans la nature. La neuroscience est devenue une vaste entreprise impliquant des hommes de science de bien de disciplines différentes et de tous les pays du monde. La réunion annuelle de la Société pour la neuroscience attire près de 30 000 spécialistes du cerveau. Aucune personne ne peut se tenir parfaitement au courant de cet immense domaine en constante mutation.  Ceci est un livre utile pour comprendre quelques idées de base qui sous-tendent cette complexité.

 

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