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22/02/2017

La bonne humeur

bonne humeur, cerveau, programme, émotions(Photo- Le 133 ème Carnaval de Nice)

L’auteur du livre Les 4 saisons de la bonne humeur, Michel Lejoyeux, professeur de psychiatrie et d’addictologie à la Faculté de médecine Paris-Diderot, propose un programme précis et pratique basé sur des techniques récentes et validées scientifiquement, naturelles et faciles à appliquer. Ce sont des techniques qui révolutionnent en douceur la chimie de notre cerveau et l’état physiologique de notre corps, éloignent la déprime et améliorent notre résistance et notre santé.

Nous savons à présent que nous pouvons agir sur nos émotions, et que nous pouvons activer notre machine cérébrale à fabriquer des antidépresseurs naturels. En changeant notre mode de vie et de pensée, nous changeons aussi les hormones de notre cerveau. Il n’est pas si difficile de faire baisser l’hormone du stress, l’adrénaline, et d’augmenter l’hormone de la bonne humeur, la sérotonine. L’humeur n’est pas seulement une question de psychologie, la bonne humeur agit sur tous les organes et elle ne dépend pas que de l’esprit. Elle protège aussi bien de la dépression que de la démence, des maladies du cœur que des douleurs, des infections et des maladies inflammatoires. L’humeur est meilleure quand on soigne le corps. Cela passe de l’entretien de ses dents à une alimentation adaptée, sans oublier des mouvements qui relancent les antidépresseurs naturels. Chacun peut mettre en œuvre un petit changement dans sa vie quotidienne pour avoir un meilleur moral ou pour garder son enthousiasme, il n’y a pas d’enfance, de terrain familial ou de situation de vie qui condamnent à être triste ou déprimé à perpétuité. 

Les habitudes qui rendent heureux viennent de notre compréhension nouvelle du cerveau. Les expériences révolutionnaires sur le cerveau apportent des explications médicales aux conseils de bon sens. Elles démontrent que la musique, les vitamines, l’expression du visage et même la couleur des assiettes agissent sur les neurones. Elles renseignent sur la manière dont les molécules de la bonne humeur réagissent dès le moindre changement de comportement, de sommeil ou d’alimentation.

Qu’est-ce que la bonne humeur?

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19/01/2017

Le récit, c'est la vie

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(Photo-Paul Klee, Fleurs dans la vallée)

Freud s’est intéressé à la catégorie des rêves attribués par les romanciers à leurs personnages imaginaires. Après avoir lu, en 1906, la très longue nouvelle Gradiva, fantaisie pompéienne par Wilhelm Jensen, il a publié l’analyse du récit sous le titre Le délire et les rêves dans la « Gradiva » de W.Jensen, un texte qui a fait couler beaucoup d’encre (d’ailleurs, le texte de la nouvelle et le texte psychanalytique de Freud sont toujours édités ensemble). En mettant en valeur les buts communs de la littérature et de la psychanalyse, il essaie de montrer l’importance des rêves dans la psychanalyse. Il compare la notion de refoulement à l’archéologie qui restitue le passé lors des fouilles.

A propos du héros de la nouvelle de Jensen, Freud écrit: « Une telle séparation de l’imagination d’avec la pensée raisonnante le destinait à devenir poète ou névropathe ; il était de ces êtres dont le royaume n’est pas de ce monde. Mais notre héros, Norbert Hanold, étant une pure création du romancier, nous voudrions adresser à celui-ci timidement cette question : son imagination a-t-elle été soumise à d’autres forces que le propre arbitraire de celle-ci ? » On sait que Freud a essayé de rencontrer le romancier, de le recevoir en analyse, mais Jensen s’est limité à répondre poliment à ses lettres. Entre le romancier et le psychanalyste qui mettait les bases d'une théorie sur le refoulement et les rêves, le malentendu est évident : Freud prêtait à l’auteur des intentions que celui-ci ne se reconnaissait pas, du moins consciemment. En réponse aux sollicitations insistantes du psychanalyste, Jensen tranche, dans une dernière lettre : « Non, je n’ai pas eu de sœur, ni d’une manière générale de parents consanguins. » Sa nouvelle provenait essentiellement d’une « motivation littéraire », et ses œuvres relevaient entièrement d’une « libre invention ». Evidemment, Freud ne veut pas entendre que le processus de création ne s’interprète pas comme un symptôme, et Jensen, qui n’est pas psychanalyste, ne le suivra pas sur ce terrain-là.  

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04/01/2017

Les thérapies brèves (II) L'approche narrative

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(Photo-Bonne année 2017!)

La thérapie narrative, qui fait partie des thérapies brèves de troisième vague, est une approche ouverte initialement développée par des travailleurs sociaux et des thérapeutes (les co-créateurs de l'approche narrative sont Michael White et David Epston). La thérapie narrative est devenue « pratiques narratives » au fur et à mesure qu’elle investissait de nouveaux champs d’action tels que le coaching en entreprise. Selon Michael White, le travail thérapeutique consiste essentiellement à redévelopper des narrations personnelles et à reconstruire l'identité. Le principe de l’approche narrative est de découvrir quelles sont les histoires qui nous constituent et de dégager celle qui domine et nous retient prisonniers dans un schéma comportemental. Ces histoires donnent du sens à ce que nous vivons. Nous les construisons à partir de nos croyances, qui proviennent de notre culture, famille, éducation, religion, et elles sont déterminantes dans notre comportement face aux difficultés et aux choix que nous faisons.

 

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08/12/2016

Les thérapies brèves (I)

DSC_2819.JPG(Photo Nice -Ginkgo en novembre)

Ce sont les thérapies basées essentiellement sur le changement des comportements et des pensées. La deuxième vague, après le comportementalisme, comprend les Thérapies cognitives comportementales (TCC  en français/CBT -Cognitive Behavioural Therapy) dont l’objectif est de « remplacer les idées négatives et les comportements inadaptés par des pensées et des réactions en adéquation avec la réalité ». Elles regroupent  un ensemble de traitements des troubles tels les addictions, les psychoses, les dépressions, les troubles anxieux. Leur spécificité consiste à « s’attaquer aux difficultés du patient dans l’ici et maintenant par des exercices pratiques centrés sur les symptômes observables au travers du comportement » de celui-ci, et par l’intervention sur les processus mentaux (cognitifs) conscients ou non, considérés à l’origine des émotions et de leur désordre.

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