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01/07/2020

Motivation et bien-être

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(Photo- Nice, Quai des Etats-Unis)

Il y a plus de 70 ans, Abraham Maslow, père de la psychologie humaniste, avançait une théorie intégrée de la motivation humaine qui captive encore l’imagination publique. Si le monde est malheureux et agité, écrit-il, c’est parce que les gens vivent au-dessous de leurs capacités. Dans son célèbre ouvrage  Motivation et personnalité, il classifie ainsi les besoins de l’individu normal : besoins physiologiques (respiration, faim, soif, sexualité, sommeil, élimination) ; besoins de sécurité (environnement stable et prévisible, sans anxiété ni crise) ; besoins d’appartenance et d’amour (affection des autres) ; besoins d’estime (confiance et respect de soi, reconnaissance et appréciation des autres) ; besoin d’accomplissement de soi (auto-actualisation). Le modèle de Maslow semble suggérer qu’un besoin supérieur n’est atteint que si les autres sont satisfaits, et c’est justement le reproche que la science lui a fait. Car on sait bien que, par exemple, l’individu cherche parfois à satisfaire des besoins d’ordre supérieur même lorsque ceux de la base de la hiérarchie demeurent insatisfaits.

Néanmoins, Maslow a mis en évidence l’importance de la satisfaction des besoins, en montrant que  l’insatisfaction répétée ou à long terme est pathologique. Il est vrai que certaines personnes résistent mieux que d’autres à la solitude, à l’insécurité, ou au manque de reconnaissance. Mais « le besoin d’actualisation est inscrit en chacun de nous », écrit Maslow, car nous sommes des êtres de projets, de désir. L’être humain ne se contente pas de ce qu’il est, il ressent en permanence une inquiétude, un sentiment d’inachèvement qui le pousse sans cesse vers autre chose. Il peut tenter de résoudre le sentiment d’inachèvement par le travail, mais cette tentative se heurte à des résistances : de l’environnement, d’autrui, de soi-même. Le changement ou l’évolution ne se décrètent pas, ils se suscitent, c’est une action de patience, de persévérance qui se conduit jour après jour. 

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