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01/05/2019

Cerveau et silence (livre)

cerveau, silence, neurosciences, techniques

(Cleveland, Ohio-Crédit photo Claudiu Nedelea)

 

L’auteur, chercheur en neurosciences, se réveille un matin frappé de paralysie. Le repos qu’il doit respecter lui fait découvrir le silence grâce auquel il surmonte la maladie. Ce livre est le fruit de son enquête sur le mécanisme ayant déclenché le processus de guérison. Bien entendu, ce n’est pas le silence seul qui l’a guéri, mais l’expérience vécue lui a démontré comment le silence est bénéfique pour le corps et l’esprit.

Le silence est actuellement trop absent de nos sociétés bruyantes, agitées, tumultueuses. Notre civilisation industrielle produit des bruits qui usent et fatiguent. Les avancées des recherches récentes sur le cerveau montrent que prendre du temps pour soi, s’extraire du brouhaha ambiant pour s’autoriser un instant de rêverie ou de méditation, c’est un temps d’arrêt absolument nécessaire au ressourcement psychologique et physiologique du cerveau, à sa créativité, à la régulation de son bruit intérieur. Le silence revêt de multiples formes et les occasions ne manquent pas d’en profiter. Lorsque nous favorisons le silence acoustique, attentionnel, visuel ou méditatif, notre cerveau bascule dans un état particulier. C’est cette déconnexion qui l’aide à se régénérer, à évacuer les toxines conduisant aux maladies neurodégénératives. Mieux encore : le silence sous toutes ses formes est bénéfique pour la créativité, la mémorisation, la construction de notre moi. 

Dans ce document PDF, un résumé des arguments scientifiques que nous présente l'auteur. 

Référence: Michel Le Van Quyen, Cerveau et silence, Editions Flammarion, 2019