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01/08/2022

Archives (La fiction comme thérapie)

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(Photo- Nice, coucher de soleil sur la Promenade des Anglais)

 

La littérature est la preuve que la vie ne suffit pas. (Pessoa)

La littérature : un coup de hache dans la mer gelée qui est en nous. (Kafka)

Ne lisez pas comme les enfants lisent, pour vous amuser, ni comme les ambitieux lisent, pour vous instruire. Non. Lisez pour vivre. (Flaubert)

Pour ce second mois de vacances, je vous propose la relecture d'une note de 2015: 

http://www.cefro.pro/archive/2015/06/14/la-fiction-comme-therapie.html

01/07/2022

Archives (Le besoin de narration)

archives, narration, cerveau, dépendance, fiction

(Photo- Bougainvilliers en été)

Pour ce mois de vacances, je vous propose comme relecture cette note de 2018. Elle envoie à un document PDF avec des extraits d’Italo Calvino (« Pourquoi lire les classiques ? ») et, en fin de texte (Références), à quelques autres notes antérieures traitant de ce sujet.

Le besoin de narration et même la dépendance à la fiction sont à ce jour scrutés dans une perspective neurocognitive, comportementale. Le biologique, le psychologique, le social sont interdépendants. L’homme se distingue de l’animal par sa capacité à raconter des histoires, la narration étant la plus puissante forme de communication. Notre cerveau fonctionne comme un mécanisme narratif.

http://www.cefro.pro/archive/2018/05/31/le-besoin-de-narration.html

 

14/06/2015

La fiction comme thérapie

littérature, thérapie, bibliothérapie, fiction, cerveau, neurosciences, empathie

(Photos Nice- Le jardin Alsace-Lorraine en juin)

 

La lecture peut être une thérapie pour gérer les défis émotionnels de l’existence. Les neurosciences ont trouvé que dans notre cerveau les mêmes réseaux s’activent quand nous lisons des récits et quand nous essayons de deviner les émotions d’une autre personne. Nos habitudes de lecture changent au fur et à mesure des étapes que nous traversons dans notre vie. Pour certaines personnes, lire de la fiction est simplement essentielle à leur vie. A une époque séculière comme la nôtre, lire de la fiction reste l’une des rares voies vers la transcendance, si l’on comprend par ce terme l’état insaisissable dans lequel la distance entre le moi et l’univers se rétrécit. Lire de la fiction peut nous faire perdre tout sens de l’ego, et en même temps, nous faire nous sentir pleinement nous-mêmes. Comme écrit Woolf, un livre nous divise en deux pendant que nous lisons, parce que l’état de lecture consiste en une totale élimination de l’ego, et qu’il nous promet une union perpétuelle avec un autre esprit.

La bibliothérapie est un terme qui désigne l’ancienne pratique consistant à encourager la lecture pour ses effets thérapeutiques. Sa première utilisation date de 1916, dans un article paru dans « The Atlantic Monthly » sous le titre « A Literary Clinic ». L’auteur y décrit un institut où l’on dispense des recommandations de lecture à valeur de guérison. Un livre peut être un stimulant ou un sédatif, un irritant ou un somnifère. Il a un effet certain sur nous, et nous devons savoir lequel. Nous choisissons nos lectures : des récits agréables qui nous font oublier, ou des romans qui nous sollicitent ou nous déstabilisent.

La bibliothérapie prend aujourd'hui des formes diverses et variées : des cours de littérature pour la population carcérale, des cercles pour personnes âgées ou atteintes de démence sénile. Il existe une bibliothérapie « émotionnelle », parce que la fiction a une vertu restauratrice. On peut prescrire des romans pour différentes affections, telles le chagrin d’amour, ou l’incertitude dans la carrière. En 2007, The School of Life a été créée avec une clinique de bibliothérapie, la fiction étant vue comme une cure suprême parce qu’elle offre aux lecteurs une expérience transformationnelle.

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