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01/10/2022

L'emprise psychologique

emprise psychologique, bouddhisme, documentaire ARTE

(Photo- Roses d'automne au square Durandy, Nice

Si vous consultez un site de psychothérapie au sujet de l’emprise psychologique, vous lisez que tout le monde peut être victime de cette manipulation mentale, quel que soit son niveau socio-professionnel. L’emprise peut avoir lieu au travail, en famille, en couple, dans une amitié, dans une secte. Trois étapes existent : la séduction (avec l’empathie), la dépendance affective qui s’installe, la perte de liberté. La première conséquence de l’emprise est l’isolement de la personne qui la subit, d’où la difficulté pour l’entourage de réagir. L’emprise s’accompagne de troubles psychologiques dont la dépression, une faible estime de soi, des troubles anxieux, des troubles relationnels, le repli sur soi, jusqu'à la paranoïa. Dans beaucoup de cas il s’agit d’abus de faiblesse, qui est une infraction. Il faut un certain temps avant de la reconnaître, et ce n’est que le mal-être vécu par la personne qui peut alerter son entourage et faire que celle-ci commence à se libérer.

L’emprise est un conditionnement, dont l’objectif est de soumettre l’autre, donc une question de pouvoir et de domination. C’est d’ailleurs le socle des violences psychologiques. On entre dans la tête de quelqu'un, homme, femme, enfant, et on lui donne une façon de voir les choses. D'abord, par la séduction (charme, fascination, isolement, mensonges) qui met la victime, dépouillée de sa personnalité, dans un état de sidération, ensuite par la peur, le dénigrement, les menaces. La victime est comme paralysée, souvent un détachement émotionnel opère, un déni ou un état dépressif. Le manipulateur/ le prédateur est dans le besoin d’exercer son pouvoir et il fait tout pour se rendre indispensable et ainsi conserver sa mainmise (il souffle le chaud et le froid).

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01/05/2018

Neurosciences, management, bouddhisme

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(Photo Nice- Jardin Albert Ier)

Avec les neurosciences et les sciences cognitives, un nouveau type de société semble prendre forme : celle de l’individu capable, qui dépasse ses limites, qui augmente sa propre valeur par le travail et l’échange, dans l’action. Dans cette société de l’autonomie, c’est le potentiel caché qui confère de la valeur à l’individualisme : tout devient possible, l’individu pourra transformer ses handicaps en atout par une création qui augmente sa valeur en tant que personne. Ainsi que le prouve l’explosion de recherches en la matière, les neurosciences sont devenues profondément sociales. Le cerveau humain est l’objet le plus complexe, l’organe le plus élaboré et le plus abouti dans l’évolution des espèces, il est aussi un système évolutif en constante transformation dont la principale fonction est l’anticipation ou la reconnaissance, un simulateur d’action, un générateur d’hypothèses dont la propriété principale est la décision. Le cerveau est beaucoup plus en relation avec le reste du corps qu’avec le monde extérieur, et le comportement, qui inclut les pensées, les émotions et les actions, est principalement conditionné par les mécanismes cérébraux. Une nouvelle articulation se met en place entre les neurosciences et les psychologies comportementales et cognitives (ou sciences comportementales) pour expliquer non seulement les pathologies et la souffrance psychique, mais également les questions liées au bien-être et à l’amélioration de performances individuelles

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