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13/05/2016

Les technosciences et l'homme amélioré

transhumanisme,idéologie,technosciences,gafa,wittgenstein,émotion,art(Photo Nice: Le grand tilleul)

La révolution technologique que nous sommes en train de vivre consiste aussi à poser à la société des questions sur la condition biologique et sociale de l’homme, et à permettre des transformations dont le but serait d’améliorer ou d’augmenter l’humain. Le transhumanisme est une nouvelle idéologie née aux Etats-Unis. Elle est soutenue par les quatre entreprises géantes Google, Apple, Facebook, Amazon (les GAFA) qui investissent des fortunes colossales dans des projets plus ou moins futuristes. « Ceux qui décident de rester humains et refusent de s’améliorer auront un sérieux handicap. Ils constitueront une sous-espèce et formeront les chimpanzés du futur », remarque le professeur de cybernétique Kevin Warwick. Lors d’une  conférence à Vancouver en 2014, le chef de file du mouvement transhumaniste, Raymond Kurzweil, affirmait que l’homme pourra télécharger son cerveau dans un ordinateur environ en 2030. Il sera donc possible d’augmenter les capacités de l’homme et de le faire vivre le plus longtemps possible en bonne santé, avec l’aide des nouvelles technologies, des prothèses, des organes artificiels, de la thérapie génique. Telle une autre évangélisation, le transhumanisme se propage –en France il existe depuis peu (octobre 2015) une association (AFT-Technoprog) et un partenariat entre l’Université de la singularité, le Télécom Paris Tech et le Crédit Agricole dont l’objectif est de recruter l’élite et de la former aux nouvelles technologies (après la France, l’Afrique francophone). 

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02/05/2016

Et surtout, pas les Américains..

DSC_1892.JPG(Photo: Nice, le Port

Cette note peut être lue sur le blog principal ICI.

11/04/2016

Projet finalisé

10403793_899406623406665_7737978787720204108_o.jpgDans le cadre du programme Erasmus+ KA 102-VET Learner and Staff Mobility, CEFRO a participé avec le Centre de formation KEK Gaia SA Kilkis, Grèce, à la mise en place du projet « Le commerce d’exportation et la communication interculturelle ». En tant qu’organisation d’accueil, CEFRO a proposé et réalisé du 3 au 9 avril, pour un groupe de 14 participants, une activité consistant en: une intervention en salle sur le thème du commerce international et de la compétence de communication interculturelle, deux visites à caractère professionnel (domaine des plantes aromatiques) à l’usine de parfums Fragonard (à Grasse) et au Moulin d’huile d’olives Alziari (à Nice), et une visite culturelle à la Fondation Maeght (à St.Paul de Vence)

Quelques images de cette activité dans l'album ci-joint (clic sur la première photo du diaporama). Celles-ci sont les photos que j'ai prises moi-même, mais les participants m'en enverront d'autres, ils en ont fait beaucoup. Ce fut un excellent projet, admirablement organisé et mis en place par les deux partenaires, CEFRO et KEK Gaia. Les participants ont été enchantés, et les retours que nous avons eus dans les discussions de clôture représentent une satisfaction bien méritée, après des semaines de travail.  

22/03/2016

Le courage de changer (2)

changement extérieur, travail, santé, éducation socio-affective, nouvelles technologies (Photo- A Cimiez)

Changer à l’extérieur

Quand il y a trop de travail, ou quand il n’y en a pas, le stress est toujours présent. Dans les pays occidentaux, le stress provoqué par un travail excessif et frustrant est en nette augmentation. Mais celui qui n’a pas de travail est encore plus déprimé. Il ne s’agit pas seulement d’une question économique. Le chômage tue la libido, le chômeur vit l’absence de travail comme une véritable castration symbolique. Cela est vrai particulièrement dans l’univers anglo-saxon qui met l’accent sur la responsabilité personnelle, alors que le monde latin tend à projeter la responsabilité sur l’extérieur, en faisant par exemple endosser à l’Etat la faute d’un échec personnel. Le chômage suscite chez les hommes des réactions analogues à celles que provoque le viol chez les femmes. Ceux qui perdent leur travail sont impuissants, en colère et souffrent de symptômes dépressifs. On voudrait bien croire que le chômage serait parfois une chance pour apprendre à employer de manière plus créative un temps « libéré » plutôt que « libre » , mais malheureusement, l’expérience clinique semble prouver le contraire : quand le temps libre n’est pas choisi mais imposé, il devient un handicap très lourd, entraînant le manque de confiance en soi et un sentiment de méfiance généralisé. Faut-il comprendre la diminution du travail comme une libération ou comme une condamnation ?

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